Communiquer a toujours été un problème pour les humains. Mais ce n’est que depuis peu que les spécialistes se soucient autant de ce problème et de son fonctionnement dans les sociétés. Toutefois, une série de mots et de thèmes à la mode ont surgi tout à coup et ont, en fait, obscurci le vrais problème : les obstacles à communiquer.
Quels sont ces obstacles ? Et quels sont les moyens pour les surmonter, voire les vaincre ?
En somme, on compte trois types d’obstacles à la communication du message :
I/Les bruits : On en a quatre formes : *Les bruits techniques : au niveau du canal
Exp. : les fritures sur les lignes téléphonique.
*Les bruits sémantiques : au niveau du code
Exp. : emploi d’un jargon spécifique, la langage hermétique (jargon médical).
*les bruit sémiologiques : au niveau des attitude et des conduites
Exp. : -quand quelqu’un expose et les autres discutent entre eux (un groupe classe ou une réunion)
-parler à quelqu’un en lisant un journal ou en regardant la télévision.
*les bruit organisationnels : au niveau du temps que prend l’information pour qu’elle soit intégrée et assimilée par le récepteur
II/ Les obstacles culturels et sociologiques : Ils touchent les modes de pensée, les opinions, l’inconscient collectif (les valeurs telles qu’elles sont roconnues et admises au sien d’un groupe /une société) et le langage. Ces obstacles diffèrent en fonction de :
• la culture de l’émetteur et récepteur : La culture dépend du pays et/ou de l’origine (on ne communique pas de la même façon au Maroc qu’en suède, ou à rabat qu’à làayoune). La différence culturelle peut, dans certaines situations donner lieu une mauvaise interprétation du message et en conséquence, à un quiproquo qui peut, parfois, causer une situation conflictuelle
• le milieu socio-économique : L’éducation et les préoccupations des individus dépendent de leur class d’origine.
• Niveau de connaissance : L’outillage intellectuel, souvent lié au niveau des études.
• L’age :Il est pratiquement difficile de trouver des sujets communs de discussion entre des personnes appartenant à des générations différentes (grands parents et petits enfants).
III/ Les obstacles psychologiques et affectifs : Dans se cas, les interlocuteurs ne communiquent pas réellement ou communiquent mal. Ces obstacles se traduisent sous formes de :
• Attitudes subjectives d’acception ou de refus de communication, du contact, du dialogue. Des rapports de sympathie ou d’antipathie sont mis en jeu.
• Peur ou mépris de l’autre : parfois, on est contraint de garder le silence soit par crainte d’un supérieur hiérarchique soit mépris d’un subalterne.
• Ignorance des problèmes d’autrui : c’est quand un adolescent par exemple méconnaît les causes des conflits ou des disputes de ses parents. L’inverse est généralement juste.
• Absence ou insuffisance d’écoute : dans ce cas, les interlocuteurs ont du mal à s’écoute ; personne ne prête attention à ce que les autres disent. Chacun ne se soucie que le ses propre idées.
• Peur du silence : quand on a peur du silence, on parle pour ne rien dire. On parle uniquement pour meubler le vide.
• Mauvaise préparation du récepteur à recevoir le message : quand par exemple on demande de l’argent à papa alors qu’il vient de s’accrocher avec le patron au téléphone.
Les obstacles de la communication sont évidents dans la vie quotidienne. Parfois, leur résultat est comique, mais quand on envisage les choses à longs termes dans leur contexte historique, on s’aperçoit que l’effet cumulatif des incompréhensions a eu des conséquences tragiques.
Comment peut-on les surmonter ?
Les critères de l’efficacité d’une communication
A fin d’assurer une communication efficace, il faut :
• Trouver un terrain d’entente en adaptant le message en fonction de l’interlocuteur. Il faut savoir faire comprendre et accepter son message. Dans la communication professionnelle courante (lettre, appel téléphonique…), il est recommandé d’utiliser un vocabulaire simple.
• Etre capable de détecter les intentions et les sous entendus. Il faut savoir << lire entre les lignes>>, savoir détecter le sens véritable du message.
• Adapter le verbal au non verbal : il ne faut pas qu’il y ait de mouvements ou de gestes parasites pour que les récepteurs pas dérangés, voir même ne se sentent pas en danger.
• Avoir un minimum de savoir être : il faut :
+ savoir avoir et faire confiance
+ adopter des attitudes d’ouverture et d’écoute
+ accepter l’autre tel qu’il est
+ être prêt à agir en collaboration avec les autres
+ désamorcer les conflits au sien du groupe
+ assurer la cohérence entre son groupe d’appartenance et son groupe de référence
+ savoir et pouvoir négocier